The Chemical Brothers m'ont guidés dans mes déchéances musicales les plus débiles. Quand je dis déchéances musicales, je me réfère aux trip dans ma bulle, dans ma chambre le volume dans le piton, parents absent. Dieu merci, seule, sans témoin. J'ai découvert l'électro avec eux, Daft Punk et Orbital.En écoutant les premières pièces de Further, je me retrouve à 13 ans going on 32! La guitare, le synthé, les pièces mixés l'une dans l'autre, l'électro old school comme je l'aime, sans prétention, ben raw. Rawhide electro! Rajoute ça à ton dictionnaire d'étiquette!
Further me ramène dans le temps. La pièce Escape Velocity me transpose dans ma chambre d'ado. À l'inverse, Swoon m'interpelle pour qui je suis aujourd'hui. Pourtant les critiques le présente comme l'album de renouveau. Eh ben! Dans mes oreilles, ça sonne exactement comme The Chemical Brothers. Chaque pièce est muni d'une vidéo; plutôt un short comme le veulent les réalisateurs Adam Smith et Marcus Lyall.
Je n'ai par contre jamais eu la chance de voir The Chemical Brothers en spectacle. Un manque à ma culture apparemment! Je sais qu'ils sont venus à quelques reprises à Montréal, mais pour des raisons dont je ne me souviens plus, je n'y suis jamais allé; peut-être bien que j'aime l'idée de garder The Chemical Brothers dans mon sous-sol d'adolescente!
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