vendredi 27 avril 2007

Festive Feist!


Leslie Feist, chanteuse canadienne de la Nouvelle-Écosse, membre de Broken Social Scene, fait du folk-pop suave. Sa musique est parfois très sombre (Let it Die, 2004) ou très radieuse (The Reminder, 2007). Elle compte Buck 65, Peaches, Kings of Convenience, The World Provider, Jane Birkin, Massive Attack et The Postal Service comme amis/collaborateurs. Elle fût d’ailleurs la room mate de Peaches pour deux ans à Berlin; ce qui explique peut-être un peu son côté…hummm bitch. (ben non, pas de crise de star encore ; amis je sens que ça ne tarderai à venir! Ha! N’importe quoi!)

Feist c’est bon, c’est doux, c’est slow, c’est une de ces voix! (Placebo, le nom de son tout premier groupe lui arrache les cordes vocales en se produisant en tournée avec none other than The Ramones. Elle s’installe ensuite à Toronto pour guérir, a appris la guit et découvert sa voix). Avec The Reminder, elle explore beaucoup plus le côté rock, le côté vif de sa musique. En fait, celui-ci ne ressemble pas vraiment à Open Season ou à la saveur quelque peu jazz, bossa nova de Let it Die. L’ambiance élégant y est toujours, et c’est soft au besoin, mais une vitalité fait surface sur cet album. Feist veut-elle se tailler une place avec les grands ? C’est sûr qu’une artiste qui a en elle un côté très sombre, mélancolique et tristounet (on, c'est choux.) ne peut laisser tout de côté pour la joie, l’amour et la gaieté. Celui-ci est plus… plus, été tiens ! Ça tombe bien, il arrive !

« Toutes les mélodies et les ébauches de paroles me sont venues en tournée, pendant les soundchecks dans des théâtres où il y a toujours un micro branché. J’ai archivé toutes les idées neuves sur mon laptop, sur le logiciel garage band, qui est une sorte de version de Protools pour enfants. Pendant un break, je suis allée dans un appart avec Gonzales à Berlin pour développer ces idées. J’ai tout réécouté sur l’ordinateur. Puis j’allais dans la pièce à côté, et on a écrit The Limit to your love sur son piano. La tournée a repris. On est allé en studio près de Paris. Ça s’est étalé sur six à neuf mois mais on n’a pas bossé sur le disque plus de deux mois, mixage y compris. J’avais tellement joué les chansons de Let it Die que c’est comme si chaque cellule de mon corps avait besoin de nouveauté, ma voix voulait explorer de nouvelles zones. C’était comme si j’avais emprunté les mêmes sentiers trois millions de fois. C’était trop facile. Je voulais casser la routine, changer de direction. C’est la contrainte, le manque de temps et l’obligation de répéter sans cesse les mêmes morceaux, qui m’ont poussé à écrire, à me réinventer ». Tirer de l’entrevue avec Feist au http://www.lesinrocks.com/.

Le 1er mai, est la date fétiche pour se procurer The Reminder en magasin ou en ligne. Feist, à Montréal le 1er Juin, 2007 à l’Olympia.

http://www.listentofeist.com/
www.myspace.com/feist -ici vous avez la chance d’écouter l’album en entier avant de l’acheter! Hyper-mega-full-comme-genre-style-avantageux!

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